C’est le fleuret de tous les records !

Maximilien Chastanet, Enzo Lefort, Julien Mertine et Maxime Pauty

CNOSF/KMSP

Maximilien Chastanet, Enzo Lefort, Julien Mertine et Maxime Pauty

Bronzés en équipe, les fleurettistes Maximilien Chastanet, Enzo Lefort, Julien Mertine et Maxime Pauty ont permis à l’escrime française d’égaler son record de médailles sur des JO (7), et à l’Équipe de France de battre d’ores et déjà son record de récompenses sur des Jeux (44, mieux que les 43 de Pékin). Alors qu’il reste encore sept jours d’épreuves !

 

L’escrime française se souviendra de Paris 2024. Pour le cadre d’exception dans lequel on lui a permis de s’exprimer, évidemment, dans ce Grand Palais taillé pour la théâtralité de duels lame contre lame, mais aussi – et surtout – pour en avoir ramené 7 médailles, égalant ainsi sa marque de référence des Jeux Olympiques de Los Angeles (1984) et Atlanta (1996).

Une moisson exceptionnelle qui ne doit pas faire oublier que les fleurettistes Maximilien Chastanet, Enzo Lefort, Julien Mertine et Maxime Pauty, au-delà d’avoir la quête de ce record au bout des gants, avaient d’autant plus à cœur d’y apporter leur contribution que la famille du fleuret était restée jusque-là sevrée de médaille dans ces Jeux, en individuel (des quarts pour Lefort et Pauty) comme par équipes (quart également pour les filles). Battus en demies par le Japon (37-45), nos Bleus ne se donnaient pas le droit au faux pas face aux États-Unis : « Si nous n’avions pas gagné cette petite finale, nous aurait été les seuls imbéciles pas médaillés, assène, tout sourire, Enzo Lefort. Nous aurions un peu été les dindons de la farce. Ça nous tenait à cœur de participer à la fête. » « Les filles sont venues nous encourager, précise Maximilien Chastanet. Cela témoigne aussi de la bonne ambiance dans le groupe. »

 

« On avait suivi, on savait que si on ramenait une médaille, ça devait être celle pour égaler le record ou le dépasser. On a même beaucoup utilisé cet élan-là. »

 

Restait à porter tous ces espoirs sur la piste. Mais « la pression, on se la met toujours, de toute façon », tranche Lefort. Mal entrés dans cette petite finale, menés 5-10, nos Bleus voient Maximilien Chastenet, qui avait remplacé Julien Mertine – « Je viens d’être malade et je manque encore de jus » – en cours de premier match, sonner la révolte, ramenant l’écart à -3 (10-13). « En grappillant touche par touche, sans pour autant se précipiter, ‘Chasta’ créée un appel d’air dans lequel je m’engouffre, alors que jusque-là j’étais dans le dur depuis le début de la journée, en manque de sensations », décrypte Lefort. Le double champion du monde individuel (2019, 2022) se met au diapason et les Bleus recollent (13-13). En tête à la fin du relais d’Enzo (18-15), ils ne devaient plus lâcher cet avantage. Mieux, ils le creusaient par Maxime Pauty (8-4 sur son relais contre Miles Chamley-Waton, le maillon faible américain du jour, pour porter le score à 30-23).

Les tricolores étaient lancés, galvanisés par le public, et Chastanet (35-26) puis Enzo Lefort (40-30) enfonçaient le clou, clou auquel Maxime Pauty se chargeait d’accrocher les illusions américaines tandis que nos Bleus se paraient d’une médaille autour du cou (45-32). Et pas n’importe quelle médaille : la 44e médaille de l’Équipe de France dans ses Jeux à la maison, record de Pékin 2008 (43) d’ores et déjà battu – on ne se risquera pas au comparatif avec les 102 podiums de Paris 1900, époque différente, où la France alignait près de la moitié des participants aux épreuves. « On avait suivi, on savait que si on ramenait une médaille, ça devait être celle pour égaler le record ou le dépasser, relate Maxime Pauty. On a même beaucoup utilisé cet élan-là pour se remettre la tête à l’endroit en vue de cette petite finale. Parce que nos journées depuis une semaine, à part s’entraîner et regarder la télé… On s’est inspiré de toutes ces succès auxquels on a assisté depuis une semaine. » Et si la compétition se referme pour l’escrime, il reste encore sept journées d’épreuves pour faire grimper le compteur de l’Équipe de France !

Le fleuret féminin en argent !

L'équipe de fleuret féminin emmenée par Anita Blaze, Astrid Guyart, Pauline Ranvier et Ysaora Thibus a décroché la médaille d'argent ce jeudi 29 juillet.

Escrime : Des garçons en or

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