Lutte
Palmarès Olympique de l’équipe de lutte
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Clive Rose - Getty
À propos
Avec la course à pied, la lutte est sans doute le plus ancien sport de compétition connu, et pratiqué partout dans le monde. Le principe de la lutte est de mettre l'adversaire au tapis, les épaules à plat, en faisant usage à cette fin, et c'est là que ça se complique, d'une gamme de projections et d'immobilisation, le tout sans équipement, ni prise de vêtement.
Aux Jeux d'Olympie, la lutte, sous forme de pancrace, était ainsi un sport très populaire, emblématique des jeux antiques. Les premiers Jeux Olympiques de l'ère moderne tenus à Athènes en 1896 ressuscitèrent la dimension olympique de la lutte en introduisant au programme une qualifiée de lutte gréco-romaine, parce qu'inscrite dans une forme fidèle aux pratiques antiques, avec seuls les bras et la partie supérieure du corps utilisés pour saisir et combattre l'adversaire.
A cette même époque, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis étaient traversés par une forme de lutte moins stricte et très populaire, connue sous le nom de " catch as catch can ". En 1904, après l'avoir baptisée "lutte libre", les organisateurs des Jeux Olympiques de Saint-Louis ajoutèrent cette lutte au programme. Désormais, les lutteurs pouvaient utiliser leurs jambes pour pousser, soulever et faire des crocs-en-jambe, et étaient également autorisés à saisir leurs adversaires par le haut comme le bas du corps.
Les Jeux Olympiques de 1900 sont les seuls où la lutte n’est présente sous aucune forme. À partir des Jeux Olympiques de 1908 à Londres, la lutte gréco-romaine fait partie du programme sans interruption et, depuis les Jeux de 1920 à Anvers, les formats libre et gréco-romain font tous deux l'objet d'une compétition propre.
A l'occasion des Jeux Olympiques de Sydney en 2000 et d'Athènes 2004, le nombre de catégories de poids dans les deux styles a été réduit et est passé de 10, en vigueur depuis 1972, à 7, puis désormais à 6. Cette réduction du nombre de catégories a permis l’introduction de la lutte féminine en 2004 à Athènes.
La Fédération Française de Lutte a été fondée le 10 mars 1913. Forte de près de 20 500 licenciés (2018), la fédération travaille sur le développement de ses disciplines : la lutte gréco-romaine, la lutte libre, la lutte féminine et également la lutte bretonne (gouren), la lutte de plage (beach wrestling), le grappling et le sambo.
Palmarès olympique
2012 | Londres | 000001 | |
2008 | Pékin | 010002 | |
2004 | Athènes | 000002 | |
1996 | Atlanta | 000100 | |
1968 | Mexico | 000200 | |
1960 | Rome | 000001 | |
1948 | Londres | 000001 | |
1936 | Berlin | 010000 |
Épreuves de Lutte
Les compétitions olympiques de lutte comprennent six catégories de poids, tant pour la lutte gréco-romaine masculine, que la lutte libre masculine et féminine.
Le tournoi se fait par éliminations directes jusqu'en finale. Toutes les lutteuses et tous les lutteurs qui perdent contre l'un ou l'autre des finalistes vont en repêchage pour prétendre à une médaille de bronze. La utte est l'un des rares sport olympiques qui attribue deux médailles de bronze.
Pour l'anecdote, les premières compétition de lutte aux Jeux Olympiques n'intégraient pas de limite de temps, ce qui donna lieu à une rencontre record, intervenue en 1912 aux Jeux de Stockholm où l'Estonien Martin Klein (vainqueur) et le Finlandais Alfred Asikainen luttèrent 11 heures consécutives, soulagés seulement d'une pause par demi-heure, le tout dehors et sous le soleil. Les limites de temps apparurent alors nécessaires et furent introduites aux Jeux Olympiques de 1924. Désormais, les rencontres se déroulent sur la base de deux mi-temps de 3 minutes, le vainqueur étant celui ayant remporté le plus de points à l'issue des deux manches. Il peut également être désigné par supériorité technique ou par tombé, un peu comme le ippon du judo.
Épreuves
Lutte libre - 57 kg (Hommes)
Lutte libre - 65 kg (Hommes)
Lutte libre - 74 kg (Hommes)
Lutte libre - 86 kg (Hommes)
Lutte libre - 97 kg (Hommes)
Lutte libre - 125 kg (Hommes)
Lutte libre - 50 kg (Femmes)
Lutte libre - 53 kg (Femmes)
Lutte libre - 57 kg (Femmes)
Lutte libre - 62 kg (Femmes)
Lutte libre - 68 kg (Femmes)
Lutte libre - 76 kg (Femmes)
Lutte gréco-romaine - 60 kg (Hommes)
Lutte gréco-romaine - 67 kg (Hommes)
Lutte gréco-romaine - 77 kg (Hommes)
Lutte gréco-romaine - 87 kg (Hommes)
Lutte gréco-romaine - 97 kg (Hommes)
Lutte gréco-romaine - 130 kg (Hommes)
Lutte gréco-romaine - 74 kg (Hommes)
Lutte libre - 63kg (Femmes)
Lutte libre - 67kg (Femmes)
Lutte libre - 70kg (Femmes)
À propos
Avec la course à pied, la lutte est sans doute le plus ancien sport de compétition connu, et pratiqué partout dans le monde. Le principe de la lutte est de mettre l'adversaire au tapis, les épaules à plat, en faisant usage à cette fin, et c'est là que ça se complique, d'une gamme de projections et d'immobilisation, le tout sans équipement, ni prise de vêtement.
Aux Jeux d'Olympie, la lutte, sous forme de pancrace, était ainsi un sport très populaire, emblématique des jeux antiques. Les premiers Jeux Olympiques de l'ère moderne tenus à Athènes en 1896 ressuscitèrent la dimension olympique de la lutte en introduisant au programme une qualifiée de lutte gréco-romaine, parce qu'inscrite dans une forme fidèle aux pratiques antiques, avec seuls les bras et la partie supérieure du corps utilisés pour saisir et combattre l'adversaire.
A cette même époque, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis étaient traversés par une forme de lutte moins stricte et très populaire, connue sous le nom de " catch as catch can ". En 1904, après l'avoir baptisée "lutte libre", les organisateurs des Jeux Olympiques de Saint-Louis ajoutèrent cette lutte au programme. Désormais, les lutteurs pouvaient utiliser leurs jambes pour pousser, soulever et faire des crocs-en-jambe, et étaient également autorisés à saisir leurs adversaires par le haut comme le bas du corps.
Les Jeux Olympiques de 1900 sont les seuls où la lutte n’est présente sous aucune forme. À partir des Jeux Olympiques de 1908 à Londres, la lutte gréco-romaine fait partie du programme sans interruption et, depuis les Jeux de 1920 à Anvers, les formats libre et gréco-romain font tous deux l'objet d'une compétition propre.
A l'occasion des Jeux Olympiques de Sydney en 2000 et d'Athènes 2004, le nombre de catégories de poids dans les deux styles a été réduit et est passé de 10, en vigueur depuis 1972, à 7, puis désormais à 6. Cette réduction du nombre de catégories a permis l’introduction de la lutte féminine en 2004 à Athènes.
La Fédération Française de Lutte a été fondée le 10 mars 1913. Forte de près de 20 500 licenciés (2018), la fédération travaille sur le développement de ses disciplines : la lutte gréco-romaine, la lutte libre, la lutte féminine et également la lutte bretonne (gouren), la lutte de plage (beach wrestling), le grappling et le sambo.
Palmarès olympique
2012 | Londres 000001 |
2008 | Pékin 010002 |
2004 | Athènes 000002 |
1996 | Atlanta 000100 |
1968 | Mexico 000200 |
1960 | Rome 000001 |
1948 | Londres 000001 |
1936 | Berlin 010000 |
1932 | Los Angeles 010001 |
1928 | Amsterdam 000102 |
1924 | Paris 010000 |
Épreuves de Lutte
Les compétitions olympiques de lutte comprennent six catégories de poids, tant pour la lutte gréco-romaine masculine, que la lutte libre masculine et féminine.
Le tournoi se fait par éliminations directes jusqu'en finale. Toutes les lutteuses et tous les lutteurs qui perdent contre l'un ou l'autre des finalistes vont en repêchage pour prétendre à une médaille de bronze. La utte est l'un des rares sport olympiques qui attribue deux médailles de bronze.
Pour l'anecdote, les premières compétition de lutte aux Jeux Olympiques n'intégraient pas de limite de temps, ce qui donna lieu à une rencontre record, intervenue en 1912 aux Jeux de Stockholm où l'Estonien Martin Klein (vainqueur) et le Finlandais Alfred Asikainen luttèrent 11 heures consécutives, soulagés seulement d'une pause par demi-heure, le tout dehors et sous le soleil. Les limites de temps apparurent alors nécessaires et furent introduites aux Jeux Olympiques de 1924. Désormais, les rencontres se déroulent sur la base de deux mi-temps de 3 minutes, le vainqueur étant celui ayant remporté le plus de points à l'issue des deux manches. Il peut également être désigné par supériorité technique ou par tombé, un peu comme le ippon du judo.
Épreuves
Lutte libre - 57 kg (Hommes)
Lutte libre - 65 kg (Hommes)
Lutte libre - 74 kg (Hommes)
Lutte libre - 86 kg (Hommes)
Lutte libre - 97 kg (Hommes)
Lutte libre - 125 kg (Hommes)
Lutte libre - 50 kg (Femmes)
Lutte libre - 53 kg (Femmes)
Lutte libre - 57 kg (Femmes)
Lutte libre - 62 kg (Femmes)
Lutte libre - 68 kg (Femmes)
Lutte libre - 76 kg (Femmes)
Lutte gréco-romaine - 60 kg (Hommes)
Lutte gréco-romaine - 67 kg (Hommes)
Lutte gréco-romaine - 77 kg (Hommes)
Lutte gréco-romaine - 87 kg (Hommes)
Lutte gréco-romaine - 97 kg (Hommes)
Lutte gréco-romaine - 130 kg (Hommes)
Lutte gréco-romaine - 74 kg (Hommes)
Lutte libre - 63kg (Femmes)
Lutte libre - 67kg (Femmes)
Lutte libre - 70kg (Femmes)