Ski Alpin
Palmarès Olympique de l’équipe de ski alpin
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Ezra Shaw - Getty
À propos
Le ski alpin est historiquement, en France, le sport emblématique des Jeux Olympiques d’hiver, au programme desquels il figure depuis 1936.
Sport de glisse sur neige pratiqué dans la pente avec deux skis aux pieds, le ski alpin connait sa première véritable compétition en 1850, à Oslo. Le premier slalom a eu lieu à Mürren (Suisse) en 1922, et deux années plus tard apparaissait la course qui allait devenir la première épreuve olympique de ski alpin. Appelée Arlberg-Kandahar, elle associe slalom et descente et préfigure le combiné. L'incorporation du ski alpin au programme olympique a ainsi débuté à l'occasion des Jeux de Garmisch-Partenkirchen, en 1936, sous la forme du combiné, avec une épreuve pour les femmes et une épreuve pour les hommes.
En 1948, des courses de descente et de slalom sont organisées séparément. Quatre ans plus tard, le slalom géant fait son apparition. En 1988, le super-G fait à son tour son entrée en tant que quatrième épreuve autonome. Le programme olympique de ski alpin regroupe aujourd'hui 10 épreuves individuelles (slalom, géant, super-g, descente, super-combiné), soit 5 pour les femmes et 5 pour les hommes, ainsi qu'une épreuve parallèle par équipe mixte apparue à Pyeongchang 2018.
Les règles sont identiques pour les femmes et les hommes, mais les parcours sont différents, sauf pour l'épreuve parallèle. Dans tous les cas, on chronomètre les athlètes au centième de seconde, et le classement ex aequo est autorisé...
Fondée en 1924, la Fédération française de ski regroupe des disciplines olympiques (ski alpin, biathlon, ski de fond, combiné nordique, saut à ski, ski freestyle, snowboard) et non-olympiques (télémark, ski de vitesse, ski de randonnée, rollerski, ski sur herbe). La Fédération compte près de 1 500 clubs de ski répartis dans 17 comités régionaux.
Palmarès olympique
2022 | Pékin | 010101 | |
2018 | Pyeongchang | 000102 | |
2014 | Sotchi | 000101 | |
2006 | Turin | 010100 | |
2002 | Salt Lake City | 020200 | |
1998 | Nagano | 010001 | |
1992 | Albertville | 000201 | |
1988 | Calgary | 010001 |
Épreuves de Ski Alpin
- Descente
La descente, souvent qualifiée de reine des disciplines alpines car la plus rapide et donc dangereuse, se réalise sur une piste longue, avec peu de virages et pentue. Les descendeurs, partout où le parcours le permet, sont en position de recherche de vitesse, la position la plus aérodynamique. Identifiant les trajectoires les plus courtes, ils laissent courir les skis pour créer le moins de frottement possible. Ils atteignent des vitesses qui peuvent dépasser les 120 km/h. La dénivellation de la piste pour les épreuves masculines varie entre 800 et 1.100 mètres, et pour les épreuves féminines entre 500 et 800 mètres. Les concurrents sont tenus de passer entre les portes rouges disposées presque toujours perpendiculairement à la ligne de descente. Pour participer à la course et déterminer l'ordre de départ, les concurrents doivent se soumettre à une course chronométrée.
Les compétitions de descente masculine et féminine sont, en principe, organisées en une manche après trois sessions d'entraînement officiel, mais un seul entraînement chronométré peut s'avérer suffisant si la météo en décide ainsi.
- Super-G
Le super-G est né au début des années 1980 comme un compromis entre la descente et le slalom géant. Aujourd'hui, de par sa vitesse et ses caractéristiques techniques, il est plus proche de la descente. Les épreuves du super-G masculin se disputent sur une dénivellation qui varie entre 500 et 650 mètres. La dénivellation des pistes pour les épreuves féminines varie quant à elle entre 400 et 600 mètres. Le tracé est signalé par des portes alternées bleues et rouges qui sont placées de façon à marquer les changements de direction. Le nombre de portes est compris entre 35 pour les hommes et 30 pour les femmes et un nombre correspondant à 10% de dénivellation. Il n'est pas prévu de séance d'entraînement et le port du casque est obligatoire. Les compétitions masculine et féminine de super-G sont organisées en une seule manche.
- Slalom géant
En slalom géant, les portes sont plus proches les unes des autres que pour une épreuve de vitesse. Une excellente maîtrise des skis et une grande rapidité dans les changements de direction sont donc nécessaires. La dénivellation varie entre 300 et 450 mètres pour les épreuves masculines et entre 300 et 400 mètres pour les épreuves féminines. L'épreuve est disputée en deux manches sur la même piste, mais avec des tracés différents : le vainqueur est le concurrent qui a obtenu le meilleur temps cumulé. Le nombre de portes est calculé à partir d'un pourcentage compris entre 11 et 15 % du dénivelé relatif. En général, leur nombre est compris entre 56 et 70 pour les hommes, et entre 46 et 58 pour les dames.
L'ordre de départ pour la seconde manche est fixé en prenant l'ordre inverse des 30 premiers du classement de la première manche ou, dans certains cas particuliers, des 15 premiers de ce classement.
- Slalom
Dans le slalom masculin, la dénivellation de la piste peut varier entre 180 et 220 mètres, et elle varie de 140 à 200 mètres pour les épreuves féminines. L'épreuve, réputée la plus technique, se déroule en deux manches sur la même piste, mais avec des tracés différents, selon les mêmes modalités que pour le slalom géant. Le nombre de portes du tracé doit être compris entre 55 et 75 pour les hommes, et entre 40 et 60 pour les femmes. Le slalom requiert des qualités d'agilité et d'adresse, afin d'éviter d'enfourcher les piquets (lorsque les deux skis ne passent pas du même coté du piquet, le pire cauchemar du slalomeur). Les pistes des épreuves de slalom sont plutôt raides, avec de la neige souvent artificiellement glacée pour éviter une détérioration rapide du manteau de neige malmené par les carres des skis.
- Super-Combiné
Les résultats des compétitions masculine et féminine du combiné sont déterminés par le temps cumulé d'une descente (une manche) et d'un slalom (deux manches), le tout réalisé dans la même journée.
- Epreuve parallèle par équipes mixtes
Cette épreuve consiste en un tournoi entre équipes de quatre skieurs, deux hommes et deux femmes, réalisé dans le cadre d'affrontements éliminatoires sur une courte piste où sont tracés deux slaloms paralèlles.
Les deux équipes s'affrontent autour de duels donnant lieu à deux manches, chaque skieur ou skieuse courant sur les deux tracés. Le duel est remporté par le meilleur temps cumulé des deux manches. Les points de chaque duel remporté par une équipe sont additionnés pour faire son total. En cas d’égalité, les temps cumulés de la meilleure skieuse et du meilleur skieur de la même équipe sont pris en compte pour départager les compétiteurs.
Épreuves
Descente
Slalom
Super-G
Slalom Géant
Combiné alpin
Épreuve parallèle par équipes mixtes
Géant parallèle
À propos
Le ski alpin est historiquement, en France, le sport emblématique des Jeux Olympiques d’hiver, au programme desquels il figure depuis 1936.
Sport de glisse sur neige pratiqué dans la pente avec deux skis aux pieds, le ski alpin connait sa première véritable compétition en 1850, à Oslo. Le premier slalom a eu lieu à Mürren (Suisse) en 1922, et deux années plus tard apparaissait la course qui allait devenir la première épreuve olympique de ski alpin. Appelée Arlberg-Kandahar, elle associe slalom et descente et préfigure le combiné. L'incorporation du ski alpin au programme olympique a ainsi débuté à l'occasion des Jeux de Garmisch-Partenkirchen, en 1936, sous la forme du combiné, avec une épreuve pour les femmes et une épreuve pour les hommes.
En 1948, des courses de descente et de slalom sont organisées séparément. Quatre ans plus tard, le slalom géant fait son apparition. En 1988, le super-G fait à son tour son entrée en tant que quatrième épreuve autonome. Le programme olympique de ski alpin regroupe aujourd'hui 10 épreuves individuelles (slalom, géant, super-g, descente, super-combiné), soit 5 pour les femmes et 5 pour les hommes, ainsi qu'une épreuve parallèle par équipe mixte apparue à Pyeongchang 2018.
Les règles sont identiques pour les femmes et les hommes, mais les parcours sont différents, sauf pour l'épreuve parallèle. Dans tous les cas, on chronomètre les athlètes au centième de seconde, et le classement ex aequo est autorisé...
Fondée en 1924, la Fédération française de ski regroupe des disciplines olympiques (ski alpin, biathlon, ski de fond, combiné nordique, saut à ski, ski freestyle, snowboard) et non-olympiques (télémark, ski de vitesse, ski de randonnée, rollerski, ski sur herbe). La Fédération compte près de 1 500 clubs de ski répartis dans 17 comités régionaux.
Palmarès olympique
2022 | Pékin 010101 |
2018 | Pyeongchang 000102 |
2014 | Sotchi 000101 |
2006 | Turin 010100 |
2002 | Salt Lake City 020200 |
1998 | Nagano 010001 |
1992 | Albertville 000201 |
1988 | Calgary 010001 |
1984 | Sarajevo 000102 |
1980 | Lake Placid 000001 |
1976 | Innsbruck 000001 |
1972 | Sapporo 000101 |
1968 | Grenoble 040301 |
1964 | Innsbruck 030300 |
1960 | Squaw Valley 010002 |
1948 | Saint-Moritz 020102 |
1936 | Garmisch-Partenkirchen 000001 |
Épreuves de Ski Alpin
- Descente
La descente, souvent qualifiée de reine des disciplines alpines car la plus rapide et donc dangereuse, se réalise sur une piste longue, avec peu de virages et pentue. Les descendeurs, partout où le parcours le permet, sont en position de recherche de vitesse, la position la plus aérodynamique. Identifiant les trajectoires les plus courtes, ils laissent courir les skis pour créer le moins de frottement possible. Ils atteignent des vitesses qui peuvent dépasser les 120 km/h. La dénivellation de la piste pour les épreuves masculines varie entre 800 et 1.100 mètres, et pour les épreuves féminines entre 500 et 800 mètres. Les concurrents sont tenus de passer entre les portes rouges disposées presque toujours perpendiculairement à la ligne de descente. Pour participer à la course et déterminer l'ordre de départ, les concurrents doivent se soumettre à une course chronométrée.
Les compétitions de descente masculine et féminine sont, en principe, organisées en une manche après trois sessions d'entraînement officiel, mais un seul entraînement chronométré peut s'avérer suffisant si la météo en décide ainsi.
- Super-G
Le super-G est né au début des années 1980 comme un compromis entre la descente et le slalom géant. Aujourd'hui, de par sa vitesse et ses caractéristiques techniques, il est plus proche de la descente. Les épreuves du super-G masculin se disputent sur une dénivellation qui varie entre 500 et 650 mètres. La dénivellation des pistes pour les épreuves féminines varie quant à elle entre 400 et 600 mètres. Le tracé est signalé par des portes alternées bleues et rouges qui sont placées de façon à marquer les changements de direction. Le nombre de portes est compris entre 35 pour les hommes et 30 pour les femmes et un nombre correspondant à 10% de dénivellation. Il n'est pas prévu de séance d'entraînement et le port du casque est obligatoire. Les compétitions masculine et féminine de super-G sont organisées en une seule manche.
- Slalom géant
En slalom géant, les portes sont plus proches les unes des autres que pour une épreuve de vitesse. Une excellente maîtrise des skis et une grande rapidité dans les changements de direction sont donc nécessaires. La dénivellation varie entre 300 et 450 mètres pour les épreuves masculines et entre 300 et 400 mètres pour les épreuves féminines. L'épreuve est disputée en deux manches sur la même piste, mais avec des tracés différents : le vainqueur est le concurrent qui a obtenu le meilleur temps cumulé. Le nombre de portes est calculé à partir d'un pourcentage compris entre 11 et 15 % du dénivelé relatif. En général, leur nombre est compris entre 56 et 70 pour les hommes, et entre 46 et 58 pour les dames.
L'ordre de départ pour la seconde manche est fixé en prenant l'ordre inverse des 30 premiers du classement de la première manche ou, dans certains cas particuliers, des 15 premiers de ce classement.
- Slalom
Dans le slalom masculin, la dénivellation de la piste peut varier entre 180 et 220 mètres, et elle varie de 140 à 200 mètres pour les épreuves féminines. L'épreuve, réputée la plus technique, se déroule en deux manches sur la même piste, mais avec des tracés différents, selon les mêmes modalités que pour le slalom géant. Le nombre de portes du tracé doit être compris entre 55 et 75 pour les hommes, et entre 40 et 60 pour les femmes. Le slalom requiert des qualités d'agilité et d'adresse, afin d'éviter d'enfourcher les piquets (lorsque les deux skis ne passent pas du même coté du piquet, le pire cauchemar du slalomeur). Les pistes des épreuves de slalom sont plutôt raides, avec de la neige souvent artificiellement glacée pour éviter une détérioration rapide du manteau de neige malmené par les carres des skis.
- Super-Combiné
Les résultats des compétitions masculine et féminine du combiné sont déterminés par le temps cumulé d'une descente (une manche) et d'un slalom (deux manches), le tout réalisé dans la même journée.
- Epreuve parallèle par équipes mixtes
Cette épreuve consiste en un tournoi entre équipes de quatre skieurs, deux hommes et deux femmes, réalisé dans le cadre d'affrontements éliminatoires sur une courte piste où sont tracés deux slaloms paralèlles.
Les deux équipes s'affrontent autour de duels donnant lieu à deux manches, chaque skieur ou skieuse courant sur les deux tracés. Le duel est remporté par le meilleur temps cumulé des deux manches. Les points de chaque duel remporté par une équipe sont additionnés pour faire son total. En cas d’égalité, les temps cumulés de la meilleure skieuse et du meilleur skieur de la même équipe sont pris en compte pour départager les compétiteurs.
Épreuves
Descente
Slalom
Super-G
Slalom Géant
Combiné alpin
Épreuve parallèle par équipes mixtes
Géant parallèle