Para Canoë
Palmarès Paralympique de l’équipe de para canoë
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Marcus Hartmann - CPSF
À propos
Les deux bateaux paralympiques sont le kayak et la pirogue (Va’a). Les deux types d’embarcations sont conçues afin de conjuguer performance et stabilité.
En kayak, on utilise une pagaie double (un manche et deux pales), tandis qu’une pagaie simple (un manche, une pale) est utilisée en pirogue. À la différence de l’aviron, la pagaie n’a aucun point de fixation sur l’embarcation. C’est donc au pagayeur de créer son appui dans l’eau mais aussi de transmettre l’énergie à l’embarcation en utilisant son corps pour se déplacer.
L'Association française de nage et navigation en eaux vives (AFNEV) a été créée en 1981. En 1985, elle devient une fédération et devient ainsi la FFNEV. Le canoë-kayak revient officiellement à la Fédération française de canoë-kayak en 1990. En 2018, elle change de nom pour la Fédération française de canoë kayak et sports de pagaie. Ses 750 clubs accueillent chaque année plus de 750 000 pratiquants, ce qui positionne la FFCK au 2ème rang des fédérations nautiques au nombre de pratiquants.
Palmarès paralympique
2020 | Tokyo | 000101 | |
2016 | Rio de Janeiro | 000001 |
Épreuves de Para Canoë
Les épreuves
Les compétitions internationales officielles se déroulent en confrontation directe, en monoplace, sur la distance de 200m, pour un effort compris entre 40’’ et 1 minute suivant l’embarcation utilisée et les catégories. Mais l’entraînement dans cette discipline est beaucoup plus varié dans un sport qui permet une grande variété de situations, que ce soit pour randonner, descendre des rapides ou joueur au kayak-polo.
La plupart des compétitions internationales comprennent trois « tours » :
- Des séries
- Des demi-finales
- Une finale A (8 premiers) et une finale B
Les meilleurs temps sont toujours placés au centre lors du tour suivant.
Le couloir de course mesure 9 m de large, ce qui nécessite de naviguer avec vitesse et précision surtout lorsque les conditions climatiques sont difficiles (vent ou vagues latérales).
Comme dans toutes les épreuves de sprint le départ est essentiel :
- Les bateaux sont placés derrière une cale qui plonge sous l’eau au commandement du starter.
- Si on anticipe le départ et que l’on vient pousser sur la cale avec l’avant de son bateau avant le départ, on l’empêche de descendre sous l’eau et le temps alors perdu est irrécupérable.
C’est un avantage d’avoir un grand buste et de grands bras, il faut être physiquement affuté mais le poids de corps à peu d’importance car c’est un sport porté et il faut être technique et fort (la relation force-vitesse est une constante dans tous les sports d’explosivité). - 200m, c’est environ 100 coups de pagaie. 1 coup de pagaie ou de rame manqué, il en faudra 2 ou 3 pour le rattraper et ce sont 3% d’efficacité en moins. Donc la technique est essentielle.
- Il faut mettre du rythme et de la force mais il faut surtout trouver de bons appuis dans l’eau, sinon, on rame dans le vide comme sur un vélo déraillé.
- En va’a, le flotteur est un appui mais aussi un frein, donc il faut l’utiliser de façon optimale et qu’il soit hors de l’eau pendant toute la phase de glisse.
La classification
Les types de classification dans ce sport s’expliquent par les déterminants de la performance dans cette activité. En effet, pour faire avancer efficacement une embarcation il faut :
- Avoir un bon équilibre assis (position imposée – en pirogue ordinaire les rameurs sont en fente avant avec un genou dans le fond du bateau)
- Être capable de transférer au bateau la force exercée sur l’eau avec la pagaie. Pour cela il faut, idéalement pouvoir gainer le bassin et appuyer sur le cale-pied pour faire avancer le bateau avec la pagaie comme on tirerait sur un poteau fixe.
Épreuves
KL1 200 mètres
KL2 200 mètres
KL3 200 mètres
VL2 200 mètres
VL3 200 mètres
K1 200m LTA
Catégories
Handicaps physiques
Catégories : KAYAK (KL) - PIROGUE/VA’A (VL) / KL1 / KL2 ou VL2 / KL3 ou VL3
Catégories : KAYAK (KL) - PIROGUE/VA’A (VL) / KL1 / KL2 ou VL2 / KL3 ou VL3
KL1 : Athlètes sans ou avec une fonction très limitée du tronc sans fonction des jambes.
KL2 ou VL2 : Athlètes avec une fonction partielle du tronc et des jambes, capables de s’asseoir droit dans un kayak mais qui peuvent avoir besoin d’un siège avec dossier haut.
KL3 ou VL3 : Athlètes avec une fonction du tronc et une fonction partielle des jambes, capables de s’asseoir avec le tronc en flexion avant dans le kayak et capables d’utiliser au moins une jambe.
À propos
Les deux bateaux paralympiques sont le kayak et la pirogue (Va’a). Les deux types d’embarcations sont conçues afin de conjuguer performance et stabilité.
En kayak, on utilise une pagaie double (un manche et deux pales), tandis qu’une pagaie simple (un manche, une pale) est utilisée en pirogue. À la différence de l’aviron, la pagaie n’a aucun point de fixation sur l’embarcation. C’est donc au pagayeur de créer son appui dans l’eau mais aussi de transmettre l’énergie à l’embarcation en utilisant son corps pour se déplacer.
L'Association française de nage et navigation en eaux vives (AFNEV) a été créée en 1981. En 1985, elle devient une fédération et devient ainsi la FFNEV. Le canoë-kayak revient officiellement à la Fédération française de canoë-kayak en 1990. En 2018, elle change de nom pour la Fédération française de canoë kayak et sports de pagaie. Ses 750 clubs accueillent chaque année plus de 750 000 pratiquants, ce qui positionne la FFCK au 2ème rang des fédérations nautiques au nombre de pratiquants.
Palmarès paralympique
2020 | Tokyo 000101 |
2016 | Rio de Janeiro 000001 |
Épreuves de Para Canoë
Les épreuves
Les compétitions internationales officielles se déroulent en confrontation directe, en monoplace, sur la distance de 200m, pour un effort compris entre 40’’ et 1 minute suivant l’embarcation utilisée et les catégories. Mais l’entraînement dans cette discipline est beaucoup plus varié dans un sport qui permet une grande variété de situations, que ce soit pour randonner, descendre des rapides ou joueur au kayak-polo.
La plupart des compétitions internationales comprennent trois « tours » :
- Des séries
- Des demi-finales
- Une finale A (8 premiers) et une finale B
Les meilleurs temps sont toujours placés au centre lors du tour suivant.
Le couloir de course mesure 9 m de large, ce qui nécessite de naviguer avec vitesse et précision surtout lorsque les conditions climatiques sont difficiles (vent ou vagues latérales).
Comme dans toutes les épreuves de sprint le départ est essentiel :
- Les bateaux sont placés derrière une cale qui plonge sous l’eau au commandement du starter.
- Si on anticipe le départ et que l’on vient pousser sur la cale avec l’avant de son bateau avant le départ, on l’empêche de descendre sous l’eau et le temps alors perdu est irrécupérable.
C’est un avantage d’avoir un grand buste et de grands bras, il faut être physiquement affuté mais le poids de corps à peu d’importance car c’est un sport porté et il faut être technique et fort (la relation force-vitesse est une constante dans tous les sports d’explosivité). - 200m, c’est environ 100 coups de pagaie. 1 coup de pagaie ou de rame manqué, il en faudra 2 ou 3 pour le rattraper et ce sont 3% d’efficacité en moins. Donc la technique est essentielle.
- Il faut mettre du rythme et de la force mais il faut surtout trouver de bons appuis dans l’eau, sinon, on rame dans le vide comme sur un vélo déraillé.
- En va’a, le flotteur est un appui mais aussi un frein, donc il faut l’utiliser de façon optimale et qu’il soit hors de l’eau pendant toute la phase de glisse.
La classification
Les types de classification dans ce sport s’expliquent par les déterminants de la performance dans cette activité. En effet, pour faire avancer efficacement une embarcation il faut :
- Avoir un bon équilibre assis (position imposée – en pirogue ordinaire les rameurs sont en fente avant avec un genou dans le fond du bateau)
- Être capable de transférer au bateau la force exercée sur l’eau avec la pagaie. Pour cela il faut, idéalement pouvoir gainer le bassin et appuyer sur le cale-pied pour faire avancer le bateau avec la pagaie comme on tirerait sur un poteau fixe.
Épreuves
KL1 200 mètres
KL2 200 mètres
KL3 200 mètres
VL2 200 mètres
VL3 200 mètres
K1 200m LTA
Catégories
Handicaps physiques
Catégories : KAYAK (KL) - PIROGUE/VA’A (VL) / KL1 / KL2 ou VL2 / KL3 ou VL3
Catégories : KAYAK (KL) - PIROGUE/VA’A (VL) / KL1 / KL2 ou VL2 / KL3 ou VL3
KL1 : Athlètes sans ou avec une fonction très limitée du tronc sans fonction des jambes.
KL2 ou VL2 : Athlètes avec une fonction partielle du tronc et des jambes, capables de s’asseoir droit dans un kayak mais qui peuvent avoir besoin d’un siège avec dossier haut.
KL3 ou VL3 : Athlètes avec une fonction du tronc et une fonction partielle des jambes, capables de s’asseoir avec le tronc en flexion avant dans le kayak et capables d’utiliser au moins une jambe.