Djamili-Dini Aboudou Moindze doit se contenter du bronze
Notre boxeur super-lourds Djamili-Dini Aboudou Moindze a malheureusement été battu en demi-finale du tournoi olympique des +92 kg, ce mercredi 7 août, et il repartira avec la médaille de bronze autour du cou.
Notre boxeur tricolore Djamili-Dini Aboudou Moindze a décroché la 50e médaille de l’Equipe de France en prenant le bronze dans la catégorie des +92 kilos, ce mercredi 7 août. Notre athlète français s’est incliné en demi-finale contre l’Espagnol Ayoub Ghadfa Drissi El Aissaoui par décision unanime. Mais les 15.000 spectateurs présents dans l’enceinte du court Philippe-Chatrier ont toutefois été un coup de pouce pour notre athlète tricolore puisqu’il était tout proche de renverser le combat dans le dernier round.
«Il fallait casser la distance, mais je me suis aperçu au dernier round qu'il y avait une autre solution : toucher et vite sortir. C'est pour ça que j'ai gagné le dernier round», a analysé notre boxeur tricolore.
Il était un peu déséquilibré
En effet, porté par les acclamations, notre boxeur français a réussi à faire tomber son adversaire. «Quand il tombe, c'est parce que je mets le coup, mais il a déjà trébuché un peu avant. Il était un peu déséquilibré. Il s'est relevé très vite», a tenu à relativiser notre Français, conscient que son adversaire du jour lui était supérieur. En effet, il était déjà trop tard.
Crédit : CNOSF/KMSP
«C'est une très belle aventure et de très beaux souvenirs. Je pourrais dire à mes enfants et futurs enfants que j'ai été olympien et que j'ai réussi à gagner une médaille à Paris. En plus, à Roland-Garros, c'est un endroit qui est mythique. C'était un truc de fou», nous a confié le boxeur après son combat.
Ma taille, c'est un avantage
Pour lui, la différence de taille avec son adversaire du jour (notre boxeur français était plus petit de 17 centimètres), n’était pas un désavantage. Bien au contraire, elle a été une force. «Ma taille, c'est un avantage, je peux passer en dessous les bras. Je suis plus mobile qu'eux, je suis même un peu plus rapide», a expliqué Djamili-Dini Aboudou Moindze.
«Lors des derniers mois, j'ai plus travaillé à mi-distance. J'ai aussi travaillé le fait d'être plus méchant, plus physique. On a fait un très gros taff avec le préparateur physique. On a travaillé sur le débit aussi. Tout ce travail, il a payé», a-t-il ajouté. Poursuivre l’aventure amateur jusqu’à Los Angeles 2028 ou se lancer dans le grand bain du monde professionnel, il veut se laisser le temps d’y penser.
Sa première priorité sera d’encourager Billal Bennama qui tentera de remporter la finale du tournoi de boxe olympique des -51 kilos. «J'espère que Billal va prendre l'or demain. Trois médailles sur quatre garçons, ce serait vraiment très bien», a rapporté notre combattant français.