JO 2024 : Le bilan des Bleus

Pendant ces deux semaines de Jeux Olympiques de Paris, les athlètes français nous ont fait rêver de par leurs performances, leurs prouesses ou encore leur courage. Au-delà des médailles, cette génération toute entière laissera un héritage sans précédent pour le sport français. 

 

Record battu ! 

Aux quatre coins de l’Hexagone et à Tahiti, les sportifs français ont plus que fait honneur à cette édition 2024 en éclatant plusieurs plafonds de verre. Celui des médailles, déjà, en empochant 64 breloques. Un record et surtout quasiment le double du total (33) de Tokyo en 2021, ce qui donne encore un peu plus d’épaisseur à la performance collective réalisée. Celui des médailles d’or, ensuite : avec 16 titres olympiques, la France a amélioré son meilleur score d’Atlanta en 1996 (15). Un collectif épatant de bout en bout, qui a même offert un podium 100% Français en BMX avec Joris Daudet, Sylvain André et Romain Mahieu. Géant.

 

 

La France dans le Big Five

L’objectif était de terminer dans le top 5 des meilleures nations mondiales pour ces Jeux Olympiques à domicile ? Message reçu cinq sur cinq, l’équipe de France a bel et bien répondu présente. Pour la première fois depuis les Jeux de 1900, la délégation tricolore s’est fait une place au soleil en n’étant seulement devancé que par les États-Unis, la Chine, le Japon et l’Australie. Si elle est effectivement la meilleure nation européenne de la compétition, la France aurait même pu prétendre au podium avec un peu plus de chance. Avec vingt-deux finales disputées (un record, là-aussi) pour sept titres issues de celles-ci, la marge est là !

A Star is Born

 
Quatre médailles d’or, une médaille de bronze, un record olympique sur le 400 mètres quatre nages : Léon Marchand a assommé la natation mondiale à la Défense Arena. À seulement 22 ans, le Toulousain a donc choisi Paris pour débuter son règne dans sa discipline. Dans son sillage, d’autres immenses champions sont aussi montés sur la plus haute marche du podium pour la première fois et peut-être pas la dernière : Cassandre Beaugrand sur le triathlon, Nicolas Gestin en canoë-kayak sous les yeux de Tony Estanguet ou encore Kauli Vaast en surf ont eux-aussi écrit en lettres d’or leur nom au panthéon du sport bleu-blanc-rouge. 

 

 

 

 

Le J a mis le kimono

La France est un immense pays de judo et l’a encore prouvé à la maison. Avec dix médailles glanées au cœur de l’Arena du Champ de Mars, la team emmenée par Teddy Riner a grandement contribué à la belle moisson de médailles des Bleus. En point d’orgue : cette finale par équipe au scénario renversant où Maxime-Gaël Ngayap Hambou, Romane Dicko, Teddy Riner, Sarah-Léonie Cysique, Joan-Benjamin Gaba et Clarisse Agbégnénou ont permis à la France de conserver son titre acquis à Tokyo une nouvelle fois face au Japon. Pas mal non ? C’est Français.

 

 

 

Ensemble, on va plus loin

Les sports collectifs ont aussi envoyé du lourd dans quasiment toutes les disciplines où ils étaient engagés. En premier lieu, il y a évidemment l’équipe de France masculine de volley, emmenée par Earvin Ngapeth, qui a conservé son titre olympique comme seuls les États-Unis et l’URSS l’avaient fait avant eux par le passé. L’autre équipe ayant décroché un aller direct pour le paradis olympique, c’est évidemment la team du rugby à sept qui avait donné le ton dès le début de cette quinzaine olympique en battant les double tenants du titres et jusque-là uniques vainqueurs qu’étaient les Fidji. On n’oubliera pas non plus les trois équipes du basket (féminine, masculine et 3v3), tombées avec les honneurs par deux fois face à la Team USA et aux Pays-Bas en finale, tout comme les Bleuets de Thierry Henry en foot face à l’Espagne ou l’équipe féminine de volley d’Olivier Krumbholz elle-aussi contrainte de se contenter comme les autres d’une belle médaille d’argent. 

 

 

 

Ils ont aussi marqué l’Histoire de ces JO 2024…
S’il est impossible de lister ici un à un chaque prouesse que l’on a vu pendant ces quinze jours d’olympiades, certaines resteront dans les mémoires même sans forcément qu’il y ait médaille au bout. On pense immédiatement quand même au bronze décroché par les frères Lebrun et Simon Gauzy en ping-pong, à la finale 100% française de sabre entre Manon Apithy-Brunet et Sarah Balzer qui a sacré la première cité ou encore au sacre que tout le monde attendait de Pauline Ferrand Prévot en cross country. Mais aussi au record d’Europe d’Alice Finot sur le 3000m steeple, au show impressionnant d’Anthony Jeanjean en BMX, à la deuxième place pour un centième seulement de Cyréna Samba-Mayela sur 100m haies. Sans oublier Angèle Hug, médaillé de bronze, et Titouan Castryck qui ont montré la voie sur la nouvelle épreuve spectaculaire du kayak-cross ou encore à Danny Dann qui sera peut-être le seul et l’unique médaillé olympique français en breakdance. À toutes ces grandes championnes et ces grands champions : merci pour ce moment unique.