Le récap des Bleus
75. Comme Paris, mais aussi et surtout comme le nombre de fois où les supporters tricolores ont pu exulter devant une médaille au cours de ces douze jours de Jeux paralympiques. Une compétition particulièrement riche en émotions. Merci pour ces moments !
Et une dernière médaille pour la route !
Le total était déjà historique, mais peu importe pour Nélia Barbosa en ce dernier jour de compétition. Partie à toute vitesse, la jeune para kayakiste s’est offert l’argent du 200m KL3 (comme à Tokyo). La délégation française termine donc avec 75 breloques. Vous avez dit mémorable ?
A elle non plus, on ne parle pas d'âge
Un marathon paralympique à 59 ans ? C'est le défi invraisemblable relevé par Rosario Murcia-Gangloff, arrivée à bout de force mais avec une très belle sixième place de la catégorie T12 en 3h 13' 50''. Un accomplissement hors du commun pour la Biterroise, doyenne de la délégation tricolore et qui avait participé au 10 000m des Jeux olympiques de Barcelone... voilà 32 ans.
Patouillet ouvre le bal
Comme à Tokyo, la cycliste de 36 ans s'est chargée de débloquer le compteur bleu lors du premier jour de ces Jeux avec la médaille d'argent du contre la montre 500m en poursuite. Elle récidivera quelques jours plus tard avec l’or en poursuite individuelle. Mauvaise nouvelle : la voilà désormais retraitée. Les candidatures sont donc ouvertes pour endosser ce rôle à Los Angeles.
Ugo Didier, chercheur d'or
Quelques heures plus tard, la France décroche son premier sacre. Et comme un symbole, c'est du côté de la piscine olympique de la Défense Aréna qu'il fallait tourner le regard pour voir Ugo Didier remporter le 400m nage libre S9. Et comme Marie Patouillet, le nageur ne s’arrête pas là avec l’argent sur le 100m dos et le 200m quatre nages.
La France, le vrai pays du vélo
Alexandre Léauté, Florian Jouanny, Mathieu Bosredon, Johan Quaile, Loïc Vergnaud, Gatien Le Rousseau, Thomas Peyroton-Dartet, Dorian Foulon, Kevin le Cunff, Elie de Carvalho, Alexandre Lloveras, Joseph Fritsch, Marie Patouillet et Heïdi Gaugain. La liste des médaillés en para cyclisme est dingue. Avec 28 breloques amassées sur la piste puis la route, la discipline totalise plus d'un tiers du total national final. Mention spéciale pour Alexandre Léauté, monté à quatre reprises sur le podium, rien que ça.
Un lundi matin au bureau
Autre moisson, celle du para triathlon. En quelques heures, les Français ont particulièrement brillé sur les multiples courses organisées en plein Paris, de la Seine au pont Alexandre III. Notre porte-drapeau Alexis Hanquinquant et Jules Ribstein y ont été sacrés, tandis que Thibaut Rigaudeau et Antoine Pérel sont montés ensemble sur la boîte.
L'émotion à l'état pur
Impossible de lister tous les moments où les cœurs français ont battu la chamade. De la joie extatique d'Aurélie Aubert à la communion de Cyril Jonard avec l'Aréna Champ de Mars en passant par les larmes de Kylian Portal après sa quatrième place sur le 100m papillon. Mais l'émotion de Djelika Diallo et sa coach Haby Niaré après sa victoire en demi-finale du para taekwondo resteront parmi les plus belles.
Les fous du volant
Lui aussi révélé pendant ces Jeux, Charles Noakes restera également comme l'un des chouchous du public. Sa finale de badminton contre son pote britannique Krysten Coombs a fait chavirer de bonheur l'Aréna de la Porte de la Chapelle et donné le sourire à tout un pays (et peut-être même deux à la fois, tant Coombs semblait ravi du moment lui aussi). Le tout quelques heures après un premier sacre obtenu par Lucas Mazur, déjà bronzé le matin même aux côtés de Faustine Noël.
C'est si fou
Le Brésil dominait la discipline depuis son apparition aux Jeux paralympiques, en 2004, avec tous les médailles d'or remportées. Et puis, Frédéric Villeroux et les Bleus sont arrivés. Au pied de la Tour Eiffel, l'équipe de France de cécifoot s'est offert un succès d'anthologie en finale, venant à bout de l'Argentine aux tirs aux buts. Le plat de la vengeance avait bien eu le temps de refroidir depuis un certain 18 décembre.
Hissez-haut, le drapeau !
Aurélie Aubert et Tanguy de la Forest, qui ont aussi fait vibrer la France ont été désignés comme porte-drapeau pour la cérémonie de clôture, ce dimanche soir. La Normande a remporté la toute première médaille française de l’histoire en boccia. Et en or, s’il vous plaît. Pour sa part, le Rennais a glané ses deux premières médailles, pour ses cinquièmes paralympiades. En argent d’abord, avec le 10m carabine position debout puis en or sur le 10m carabine position couchée équipe mixte.