Le récap des Bleus du 01/09
On nous promettait un dimanche de feu et de médailles. Promesse tenue, puisque de l’aviron à l’athlétisme, en passant par la natation, les Français ont assuré pour ce quatrième jour de Jeux paralympiques.
Debout, couché, médaillé
Pour son entrée en lice dans ces Jeux paralympiques vendredi dernier, Tanguy de la Forest décrochait une exceptionnelle médaille d’argent en tir à la carabine 10m debout. Visiblement pas rassasié, le Breton a remis le couvert ce dimanche, en accrochant l’or, cette fois en catégorie couché. Une performance réalisée face au Brésilien, Alexandre Galgani, qui offre donc au Français un titre de champion. Sur le podium comme à la maison.
Une piste à deux bandes
La para-cyclisme sur piste - poursuite femmes - a été très généreux avec la délégation française. Une bonté marquée par la médaille d’or de Marie Patouillet et celle d’argent de Heïdi Gaugain, qui s’affrontaient en finale pour étoffer un peu plus le tableau de chasse tricolore depuis le début des Jeux. Patouillet courrait ainsi pour la dernière fois, à 36 ans, et est devenue la première française championne de para-cyclisme paralympique (après avoir pris l’argent jeudi dernier en 500 m contre-la-montre). Gaugain, 19 ans, lançait quant à elle sa carrière à ce niveau. Des médailles, de la transmission entre générations. N’en jetez plus, la cour est pleine.
L’or de Pierre
Emeline Pierre voulait satisfaire le public Paris La Défense Arena, elle l’aura régalé. En finale du 100 mètres nage libre S10, la Française a en effet remporté la médaille d’or, en coiffant la favorite, Aurélie Rivard (Canada) sur les derniers efforts. Le chrono de Pierre est également à souligner, 1:00:49, soit un record personnel.
De son côté, Dimitri Granjux a terminé cinquième de la finale du 150 m trois nages S4. Une belle performance pour celui qui dispute ses premiers Jeux, à 18 ans.
Benoît compte triple
En finale du skiff femmes PR1, Nathalie Benoît a régalé dès le début de journée. Au terme d’une course effrénée, la Française s’est en effet emparée du bronze en 1:30:40 - avec une fin de parcours fou, qui aurait même pu lui faire espérer l’argent - et glane donc sa troisième médaille paralympique, après Londres (argent) et Tokyo (bronze). Pas mal, pour ce qui semblent être ses derniers Jeux, à 44 ans.
Du côté collectif, c’est également le bronze autour du cou pour Candyce Chafa, Rémy Tatanto, Grégoire Bireau, Margot Boulet et Emilie Acquistapace. En quatre de pointe avec barreur mixte PR3, le quatuor a fait le travail et offert quelques sueurs froides aux supporters, puisqu’il grimpe sur le podium avec six centièmes d’avance seulement sur son poursuivant allemand. Photo finish donc, mais avec la médaille !
Athlé en argent et bronze
L’athlétisme débutait ce dimanche et la France s’en est sortie avec deux médailles, d’argent. Gloria Agblemagnon à d’abord réussi l’exploit en lancer de poids, avec un jet à 14,43 mètres au terme de son quatrième essai.
Avant que Timothée Adolphe ne monte à son tour sur le podium, sur 400 mètres, devancé de quelques centimètres seulement par le Vénézuélien, Enderson Santos Gonzalez. Adolphe tentera de ramener l’or mercredi, sur 100 mètres. Enfin, Manon Genest a décroché le bronze en saut en longueur T37. Bravo !
Aubert de jeunesse
À 27 ans, Aurélie Aubert s’offre la première finale paralympique de sa jeune carrière et donc, une première médaille. En boccia BC1, la Normande a ainsi disposé de la Bermudienne, Yushae Andrade, en demies pour aller goûter aux joies d’une breloque. Rendez-vous lundi avec, on l’espère, l’or et la Marseillaise.
Bad boy
Après Lucas Mazur (catégorie SL4), finaliste attendu lundi, Charles Noakes s’est lui aussi assuré une médaille, en se qualifiant pour la finale de badminton simple, catégorie SH6. Le Français a battu le Brésilien, Vitor Tavares, en deux sets et s’offert une jolie célébration sans maillot. Mazur, Noakes en quête d’or : à suivre lundi.
C’est si foot
Sous les lueurs de la Tour Eiffel, l’équipe de France de Cécifoot lançait ses Jeux et de quelle manière. Une belle victoire, pleine de caractère contre la Chine, et une excellente préparation avant de défier le puissant Brésil. France-Brésil, à domicile, on vous laisse avec la nostalgie.