Le récap des Bleus du 02/09

Les Français n'ont pas raté leur rentrée des classes. Avec pas moins de huit médailles, dont cinq en or, nos Bleus ont illuminé cette cinquième journée des Jeux Paralympiques. On en redemande !

Para triathlon rime avec moisson

Ça valait le coup d'attendre. Reportées à ce lundi, les épreuves de para triathlon ont vu les Bleus s'offrir pas moins de quatre médailles, dont deux en or. Une razzia lancée par Jules Ribstein, vainqueur en patron dans la catégorie PTS2. Alors que les courses de chaque catégorie s'élançaient à intervalles régulier, les spectateurs massés le long du parcours en ont pris plein les yeux, et surtout du bleu, du blanc et du rouge.

 

 

Chez les PTVI, Thibaut Rigaudeau et Antoine Pérel, accompagnés de leurs guides Cyril Viennot et Yohan Le Berre, ont remporté respectivement l'argent et le bronze. Mais le clou du spectacle a été offert par notre porte-drapeau national Alexis Hanquinquant, vainqueur de sa 27e course consécutive en PTS4 avec 2'46 d'avance sur son premier poursuivant, l'Américain Carson Clough. Intouchable.

 

 

Les fous du volant

Du côté du para badminton également, nos tricolores ont fait vibrer un public venu en nombre. Dès la matinée, Lucas Mazur et Faustine Noël ont remporté leur match pour la médaille de bronze du double mixte SL3-SU5 face aux Thaïlandais Siripong Teamarrom et Nipada Seansupa (21-14, 21-16). Une montée en puissance parfaite pour le grand supporter du TFC, revenu en fin de journée confirmer qu’il est bien le patron de sa catégorie simple SL4 face au n°1 mondial indien Suhas Yathiraj (21-9, 21-13).

 

 

Une dynamique sur laquelle a parfaitement surfé Charles Noakes en fin de soirée, offrant une finale hautement spectaculaire face au Britannique Krysten Coombs. Dans une Aréna de la Porte de la Chapelle surchauffée, le joueur de Saint-Herblain a fait le show pour remporter la médaille d’or de sa catégorie SH6 (21-19, 21-13). Un moment de communion absolument magique pour conclure de la plus belle des manières ces épreuves de para badminton.

 

 

L'histoire et les émotions

En 40 ans, la France n'avait jamais remporté de médaille en boccia. Une anomalie désormais réparée par Aurélie Aubert, sacrée chez les BC1 après une finale à rebondissements contre la Singapourienne Yee Ting Jeralyn Tan (5-4). Une magnifique surprise qui méritait bien une grande émotion.

 

 

Le tennis de table en mode remontadas

Parmi les nombreux tricolores engagés en para tennis de table, Matéo Bohéas s'est distingué en s'assurant une médaille après une magnifique remontada contre le Japonais Mahiro Funayama en quarts (3 sets à 2 après avoir été mené 1-2). Plus fou encore, Clément Berthier est remonté de 0-2 à 3-2 face au Polonais Maksym Chudzicki en huitième de finale.

 

 

Moins joueur, le double tenant du titre de sa catégorie Fabien Lamirault n'a laissé qu'un set d'avance à l'Espagnol Miguel Angel Toledo avant de faire parler la logique au même stade de la compétition (3-1). Florian Merrien et Maxime Thomas ont également validé leur billet pour les quarts de finale.

 

 

La légende est en marche

Trois titres paralympiques en double, une médaille d'argent en simple et des ambitions toujours aussi élevées malgré ses 53 ans : dernier représentant tricolore dans le tournoi de tennis fauteuil en simple, Stéphane Houdet n'a laissé aucune place au suspense face au Japonais Takashi Sanada (6-2/7-5). Direction les quarts pour celui qui sera également engagé en double ce mardi avec son compère Frédéric Cattaneo.

 

 

L'important, c'est de progresser

Huitièmes en 2012, septièmes en 2016, sixièmes en 2021, nos Bleus du rugby fauteuil ont bien sûr terminé... cinquièmes. Une nouvelle place grattée après un succès 53-50 dans le dernier match de classement. Rendez-vous en 2032 pour une première médaille historique ?

 

 

Un record pour l'honneur

À défaut de médaille, la piscine olympique de la Défense Aréna a assisté à un double record de France lors du relais 4x100 m 4 nages (34 points). Après l'avoir déjà amélioré en séries, Anaëlle Roulet, Hector Denayer, Laurent Chardard et Agathe Pauli ont pulvérisé leur temps en finale (4'34''33). Insuffisant toutefois pour faire mieux qu'une septième place, alors que le podium a été trusté par l'Australie, les Pays-Bas et l'Espagne.