Les Jeux de 1936 ont été marqués par un contexte politique très particulier. Attribués à Berlin en 1931 après l’annulation de ceux prévus en 1916, ils avaient été confiés à la République de Weimar. Mais 5 ans plus tard, c’est Hitler et son parti nazi qui sont au pouvoir en Allemagne.
Adolf Hitler a essayé de détourner ces Jeux à des fins de propagande pour démontrer la supériorité de la race aryenne tout en tentant de montrer un visage pacifique et apaisant aux observateurs et aux participants.
Ironiquement, la star de Berlin a été un Noir américain, Jesse Owens, avec quatre médailles d’or à son actif sur 100 m, 200 m, saut en longueur et 4 x 100 m.
L’Allemagne a dominé la gymnastique avec 6 médailles d’or au total grâce à Konrad Frey et Alfred Schwarzmann.
L’équipe de France a surtout brillé sur les épreuves de cyclisme avec Robert Charpentier, vainqueur de la course individuelle devant Guy Lapébie, puis dans le contre la montre par équipes et enfin, sur piste, dans la poursuite par équipes.
Louis Hostin enlève la médaille d'or des mi-lourds dans une ambiance bien hostile. En boxe, Roger Michelot et Jean Despeaux (désigné meilleur styliste du tournoi) triomphent respectivement chez les mi-lourds et les moyens. Un agent de police parisien d'origine bretonne âgé de 33 ans, Emile Poilvé, remporte pour sa part le titre des moyens en lutte libre.
A noter également que Noël Vandernotte, 12 ans et demi devient le plus jeune médaillé français de l'histoire olympique avec deux podiums en deux et quatre barré.
Ces Jeux à la gloire de l’Allemagne nazie ont été immortalisés dans un long documentaire de Leni Riefenstahl intitulé « les Dieux du stade » en français et « Olympia » en allemand.