A la suite de l’invasion de l’Afghanistan par l’Union Soviétique, les Etats-Unis ont appelé à un boycott de la compétition. Finalement, seulement 80 pays ont fait le déplacement à Moscou, ce qui a représenté le contingent le plus faible depuis 1956.
En l’absence de plusieurs grandes nations habituées des podiums, les athlètes est-allemands ont récolté de nombreuses récompenses. Mais c’est l’URSS qui a logiquement et largement dominé ces Jeux, à l’image du gymnaste Aleksandr Dityatin lauréat de huit médailles à Moscou.
Les Bleus, qui lors de la cérémonie d'ouvreture ont défilé sous la bannière olympique, se sont particulièrement illustrés en escrime avec trois médailles par équipes et deux en individuel. La moisson a aussi été remarquable en Judo avec Angelo Parisi et Thierry Rey tous deux sacrés champions olympiques, alors que le cyclisme tricolore a ramené deux médailles d’argent de Moscou en vitesse et en poursuite.
A cause du boycott, l’épreuve de hockey sur gazon féminin a perdu l’intégralité de ses participants, sauf l’URSS. Le Zimbabwe, invité de dernière minute avec quatre pays de l’Est, à réussi à composer une équipe à quelques jours du début des Jeux. Et à la surprise générale, la nation africaine a remporté l’or devant l’équipe tchécoslovaque.