Pour ses adieux à la tête du CIO, Pierre de Coubertin a obtenu que Paris obtienne l’organisation de ses deuxièmes Jeux Olympiques après l’édition contestée de 1900. La devise « Citius, altius, fortius » (plus vite, plus haut, plus fort) y a fait son apparition ainsi que la coutume de lever les trois drapeaux lors de la cérémonie de clôture.
Un tout nouveau stade olympique a été construit dans la commune de Colombes au nord-ouest de la capitale ainsi que le tout premier « Village Olympique » des athlètes, composé de petits baraquements de bois.
L’ « homme complet », Géo André a été désigné porte-drapeau de la délégation française et c’est lui qui a eu l’honneur de prononcer le serment des athlètes. Les « Finlandais volants » ont survolé les épreuves de fond avec les succès de Paavo Nurmi qui a ajouté cinq médailles d’or (dont trois individuelles) à son palmarès. Il a notamment gagné le 5000 m deux heures après avoir gagné le 1500 m, en devançant de deux dixièmes son compatriote Ville Rutola, le vainqueur du 10 000.
Les Britanniques James Liddell et Harold Abrahams s’imposent sur 100 m et 400 m et leurs parcours sera immortalisé par Hugh Hudson dans le film « Les chariots de feu ».
Johnny Weissmuller, futur Tarzan au cinéma, a écrasé les épreuves de natation à la piscine des Tourelles en remportant trois médailles d’or sur 100m, 400m et 4X200 m ainsi qu’une médaille de bronze en water-polo.
Côté français, on a retenu les succès de Roger Ducret, quintuple médaillé en escrime dans les trois armes ainsi que les exploits de Charles Rigoulot en haltérophilie.