L’organisation a fait écho à la Rome Antique avec l’utilisation de lieux historiques pour certaines épreuves, à l’image des ruines de la Basilique de Maxence pour les compétitions de lutte, ou encore l’Arc de Constantin pour l’arrivée du marathon. Fait inédit, les Jeux ont été diffusés à l’échelle planétaire, en direct dans 18 pays européens, et en différé aux Etats-Unis, au Canada et au Japon. Et pour la première fois, les Jeux Paralympiques ont eu lieu dans la foulée des Jeux d’été.
Les Bleus sont repartis de Rome avec cinq médailles mais aucun titre. Sur la piste, les Tricolores ont cependant fait le spectacle, notamment lors du 1500m où Michel Jazy a terminé deuxième de l’épreuve à seulement 3 secondes de l’or. Abdou Seye, d’origine sénégalaise, a fini 3e du 200 m à 2 dixièmes du vainqueur, devenant le premier Français de l’histoire médaillé en sprint. En aviron, le quatre-barré tricolore est monté sur la deuxième marche du podium.
Les sensations ont été nombreuses lors de ces jeux Olympiques : en boxe, Cassius Clay a écrit les premières pages de sa légende. A 18 ans seulement, le futur Mohamed Ali est devenu champion olympique des mi-lourds. Alors que pour le marathon, l’Ethiopien Abebe Bikila est parvenu à courir pieds nus à cause des douleurs provoquées par le port de chaussures, tout en battant le record du monde de l’époque. Il est devenu le premier Noir africain médaillé d’or olympique.