Devant la volonté d’inscrire l’olympisme dans un monde sans frontière, l’Asie a accueilli les Jeux pour la toute première fois. Illustration de cette mondialisation, des pays africains nouvellement indépendants ont pris part aux JO de Tokyo. Néanmoins l’Afrique du Sud n’a pas été invitée à cause de sa politique d’apartheid. Symbole fort de la cérémonie d’ouverture, le dernier porteur de la flamme a été Yoshinori Sakai, né à Hiroshima le jour où la ville a été touchée par la bombe atomique.
L’équipe de France Olympique est repartie du Japon avec un seul titre olympique en équitation par l’intermédiaire de Pierre Jonquères d’Oriola. Le cavalier a remporté sa seconde médaille d’or après Helsinki en 1952. Les épreuves d’équitation, d’escrime, de cyclisme ont souri aux Tricolores, alors qu’en athlétisme, Michel Jazy a terminé à la quatrième place du 5 000m.
Pour ces premiers Jeux au pays du Soleil Levant, le judo, spécialité nippone, a figuré au programme olympique. Le Japon a remporté l’intégralité des médailles d’or, à l’exception des « toutes catégories » où le titre est revenu au Néerlandais Anton Geesink. De même, pour la première fois, les athlètes féminines ont pu prendre part à un sport collectif, en l’occurrence le volleyball.