Les niveaux de participation et de performance, comme à chaque nouvelle édition des Jeux Paralympiques, ont connu une forte progression à l’occasion des Jeux de 1996.
Pour la première fois, 56 sportifs déficients intellectuels étaient autorisés à participer aux côtés de leurs homologues handicapés physiques et visuels, en athlétisme et natation.
3195 sportifs (2415 hommes et 780 femmes) et 1717 accompagnateurs en provenance de 103 pays participèrent aux compétitions dans les 20 sports au programme. 12000 bénévoles apportèrent leur concours à l’organisation des Jeux.
Le comité d’organisation, en coopération avec l’International Paralympic Committee nouvellement créé, mit en place un système censé garantir la qualité et la quantité des participants dans chaque épreuve tout en favorisant l’universalité des Jeux par l’intégration de nations qui n’avaient pas le niveau sportif nécessaire pour qualifier des athlètes.
508 épreuves furent organisées du 16 au 25 août sur 20 sports dont 3 en démonstration : le racquetball qui ne deviendra pas officiel par la suite, la voile et le rugby en fauteuil qui seront intégrés 4 ans plus tard.
L’athlète en fauteuil australienne Louise SAUVAGE fit résonner 4 fois l’hymne national à l’issue du 400m, 800m, 1500m et 5000m. En natation, la Française Béatrice HESS établit un nouveau record du monde du 200m 4 nages SM5 dans le temps de 3’35’’94 tandis que le Hollandais Kasper ENGEL, dans la même classe, descendait celui du 100m nage libre à 1’31’’50.
A l’issue des épreuves, l’Australie pointait à la deuxième place au rang des nations avec 42 médailles d’or (derrière les USA : 46) et montrait déjà sa détermination dans l’optique des Jeux de l’an 2000.
Au total, 388 373 spectateurs assistèrent aux Jeux dont 66257 et 57640 respectivement pour les cérémonies d’ouverture et de clôture. 2088 personnes furent accréditées en tant que médias.
Le troisième congrès paralympique se déroula les jours précédents l’ouverture des Jeux sur le thème de l’influence politique et économique du paralympisme dans le monde du sport.
Mais ces Jeux ne laisseront pas un souvenir impérissable dans l’esprit des délégations participantes du fait de la piètre qualité de l’organisation des transports, de l’accueil au village paralympique (restauration, zone internationale…) et du faible nombre de spectateurs.